2021, un nouveau cycle de création autour de l’eau…La Mémoire de l’eau et L’Eau douce
« Je n’aime pas les bains, sais à peine nager, suis terrifiée en pleine nuit devant l’eau noire de l’océan et déteste avoir la tête immergée sous l’eau, où les sons m’apparaissent dangereusement déformés. A l’inverse, j’aime, presque par défi, me jeter dans les eaux glacées des torrents de montagne ou flotter dans les lagons des mers chaudes et lointaines…Quel point de départ idéal à une future création ! »
L’Eau douce
Une création pour les plus jeunes à partir de trois ans, qui remuera le souvenir de l’eau, si proche, et fera ses premiers pas en salle dans un rapport de proximité au public.
L’Eau douce se conçoit comme une rêverie chorégraphique remuant la part étrange, légère et ludique de cet insaisissable élément. En direction des plus jeunes, elle ramènera à la surface des corps et des imaginaires tout un ensemble d’impressions, de sensations et de mouvements liés à notre lien intime et millénaire avec l’eau. Une recherche qui privilégiera le lien et l’appel aux sens, dans une quête du merveilleux, mêlée d’un brin d’inquiétude. L’Eau douce cultivera la part accueillante, fantastique, furieuse, ludique de l’eau et saisira son humeur changeante et imprévisible… Pour se rapprocher au plus près, comprendre autrement et qui sait, prendre enfin soin de cet indispensable élément.
A propos de la danse…
La danse naîtra en grande partie d’une recherche autour des états de l’eau, à incarner et confronter parfois au corps de l’interprète :
L’état solide, comme la glace et la neige, qu’accompagnent les notions de blocs, de fissure, de dérive, de fonte et de douceur au toucher du manteau blanc…
L’état liquide qu’on trouve dans les cours d’eau, les mers, les océans, la pluie ainsi que dans les nuages et le brouillard. On cherchera l. le geste liquide, lisse et coulant, l’extrême fluidité d’une danse. A l’inverse, on tentera un corps secoué de l’énergie de la tempête, du tourbillon, se perdant dans des courants contraires imaginaires.
L’état gazeux, présent dans la vapeur d’eau, mais invisible à l’oeil nu, laisse enfin rêver à une danse légère et transparente, fragile comme une bulle.
La danse cherchera aussi à organiser clapotis, giclées et « plongeons » en une joyeuse partition et à toucher à la caresse, à la relation délicate des eaux et du corps. Douceur du bain et de la toilette. La grâce d’un rituel.
Elle s’inspirera enfin des êtres fantastiques nés de l’eau : sirènes, dragons des eaux, monstres marins translucides des grands fonds, ondines, nixes, nymphes secrètes, séductrices et dangereuses…